Cultiver la passion de la culture
Si la Ville est désormais reconnue pour sa politique environnementale, elle attire également un public extérieur très nombreux à l’occasion de sa saison culturelle annuelle. Il faut en effet faire très vite après la présentation de celle-ci mi-juin pour retenir ses places ! Entre valeurs sûres et artistes dont le talent émergera très vite, les spectateurs ont maintenant appris à faire confiance à la programmation concoctée par la Ville. Mais si il devient fréquent de s’arrêter à Grande-Synthe pour profiter de ses spectacles, de sa verdure et de sa réserve naturelle régionale, il ne faut pas s’y arrêter aux idées reçues.
Depuis 2010, la Ville propose, à l’instar de la célèbre « Folle journée de Nantes », une semaine de musique classique dans divers lieux publics. Comme quoi on peut être une ville dite « de banlieue » et ne pas se cantonner au hip-hop et au rap.
De la même façon, l’art contemporain a ici sa galerie et celle-ci, initiée dans la ferveur du bi-centenaire de la Révolution, en 1989, – d’où son nom de Robespierre – reste peut-être une exception trop rare alors qu’elle devrait être la règle : les artistes invités y créent en rencontrant, en impliquant les habitants de diverses générations selon l’angle et le message de leur future exposition. C’est un vrai lieu de vie, de rencontres, d’échanges sur des sujets de société.
Depuis 2001 et la création de la Saison culturelle, la culture n’est pas un « à-côté » de la vie « sérieuse », elle est au contraire au cœur de la citoyenneté.
C’est enfin permettre à tous de devenir un jour artiste en déployant les cours de théâtre, les ateliers de beaux-arts et les cours de danse. Ainsi, la scène du Palais du Littoral comme les cimaises de la galerie Robespierre accueillent tantôt des gens déjà célèbres tantôt des habitants de nos quartiers sur le même pied d’égalité.