A Grande-Synthe, la transition est dans l’aire… urbaine
Ville de près de 22 000 habitants, à la population parmi les plus jeunes de la région, Grande-Synthe est une ville vivante, évolutive. Le renouvellement urbain engagé en 2001 a déjà permis de proposer 1 500 logements adaptés aux familles d’aujourd’hui. Grâce à une architecture en harmonie avec les trames vertes et bleue qui maillent la ville, à des perspectives rythmées alternant les typologies d’habitat, Grande-Synthe attire de nouveaux habitants. Pour consolider l’ensemble, le prisme de la transition amène un nouveau regard sur le cadre de vie global.
Des actions en faveur de la qualité de l’espace public
Les programmes de rénovation urbaine ont permis d ‘améliorer globalement la qualité de l’espace public tout en intégrant la facilité d’entretien et l’isolation thermique pour ce qui est des bâtiments. La Ville choisit avec attention son aménagement et mobilier urbain ; l’occasion de faire une halte, méditer, regarder ses enfants jouer…
Le bois en bardage cache la couche d’isolation pour réduire la consommation d’énergie et apporte une dimension design flatteuse qui se répercute dans le ressenti du quartier. Les rues et avenues sont corrigées dès que possible pour intégrer l’option voie cyclable.
Au Courghain, des pontons de pêche accessibles aux PMR ont été disposés le long du watergang.
Parkings verts et toitures végétalisées pour compenser la disparition des sols
Des études sérieuses affirment qu’un hectare d’espaces verts en ville fait baisser la température de 1 ° à proximité. Pour lutter contre le réchauffement climatique, la Ville préserve des surfaces vertes par des toitures végétalisées et des parking verts.
Une toiture végétalisée améliore les caractéristiques thermiques, acoustiques et la durée de l’étanchéité d’un immeuble. En moyenne, les toitures classiques représentent 30 % des déperditions de chaleur d’un bâtiment. La toiture végétalisée extensive permet de diminuer ce taux.
Les parkings verts sont également déclinés à plusieurs endroits de la ville pour alimenter la nappe phréatique et lutter contre le goudronnement, un des acteurs -passifs- du réchauffement climatique.
Ce faisant, la Ville améliore la qualité de l’air et l’esthétique paysagère et optimise la gestion des eaux pluviales.